IDEES POUR TOURS ET LA TOURAINE

Ensemble, faisons de notre territoire un exemple d’innovation, de bon sens et de coopération !

Et si le changement commençait ici, en Touraine ?
De petites idées, accessibles et réalistes, peuvent avoir un grand impact sur notre qualité de vie.
Soutenons nos entrepreneurs, nos jeunes, nos solidarités et notre environnement — pour une Touraine vivante, humaine et tournée vers l’avenir

Cette page présente le projet du mouvement Oser Autrement (OA), né du constat que la désindustrialisation a profondément déstabilisé l’économie, la société et les repères citoyens. Face à la montée du chômage, de la pauvreté et de la violence urbaine, OA souhaite proposer des idées concrètes pour améliorer la vie quotidienne en Touraine.

Ce premier ebook (disponible sur Amazon) est le premier d’une série de trois :

Il propose une douzaine d’idées simples, peu coûteuses, mais efficaces pour améliorer la vie locale.
Il vise à réfléchir à l’emploi, à la cohésion sociale et au bon sens dans la gestion publique.
L’objectif est de favoriser la création d’emplois de proximité, de réduire la violence sociale, et de stimuler la solidarité locale.

Des idées simples qui peuvent transformer notre quotidien

Emploi et économie

Soutenir les entrepreneurs locaux, favoriser les emplois de proximité, réduire la dépendance aux prestataires étrangers.

Éducation et jeunesse

Relancer le scoutisme et les activités éducatives citoyennes pour renforcer l’autonomie et la responsabilité des jeunes.

Mobilité et environnement

Réguler l’usage du vélo, développer des pistes cyclables sûres, améliorer la cohabitation entre piétons, cyclistes et automobilistes.

Solidarité et lien social

Créer des mutuelles solidaires pour les petits revenus ; encourager les initiatives comme les repas partagés et l’entraide locale.

Gouvernance locale

Mettre en place des conseils consultatifs citoyens (Conseil des Sages), promouvoir la concertation et le bon sens dans les décisions publiques.

Vision d’avenir

Anticiper les mutations technologiques (IA, numérique) et adopter une approche systémique et préventive du changement.

Pour quelles raisons ces idées n’existent pas et pourquoi ne se développent-elles pas plus ?

Il y a plusieurs explications. Parfois il manque simplement d’un peu de bon sens a ceux qui prennent des décisions, peut-être en raison de l’éloignement qui existe entre ceux qui les prennent, et les réalités pratiques de la vie quotidienne. Le bon sens c’est la capacité de bien juger, sans passion, d’une situation ou de ce qu’il est raisonnable de faire, compte tenu des circonstances. Cette aptitude à apprécier implique également de changer un peu notre façon de voir l’évolution sociale et économique, ce n’est pas simple.

Durant les prochaines années, nous prévoyons d’écrire deux autres Ebook. Il s’agira d’identifier et de recenser d’autres idées afin de contribuer à mieux les faire connaitre. Un troisième manuel tentera une analyse des initiatives, provoquera des discussions et une étude afin de déterminer les raisons de la réussite ou de l’échec.

Voilà vous connaissez maintenant les valeurs qui rassemblent les amis d’Oser Autrement !

A bientôt. Amicalement

Stephane

Président d’OA

Comment notre Ebook est t-il structuré ?

Notre manuel répertorie des organisations qui n’existent pas ou peu et dont le développement est propice à l’emploi. Il peut sérieusement contribuer à diminuer la violence de la vie quotidienne.

Pourquoi cet intérêt pour l’emploi ?

C’est probablement le chômage qui est la cause, la source des principales difficultés de la vie quotidienne et contribue indirectement à attiser la violence urbaine. C’est dans la recherche de solutions pour la suite d’une société de consommation qui nécessite de l’argent et qui n’est plus industrielle que se situe les pistes, les remèdes et les solutions.

Dans une première partie notre manuel présente une analyse du mal, une analyse du chômage, de la situation de l’emploi aujourd’hui et de la violence qui en découle. Cette partie est importante, pour soigner le malade, il faut identifier la maladie sinon le remède risque de ne pas être trouvé ou ne pas être efficace. Et c’est bien le problème actuel, nous imaginons que l’emploi est prospère, nous minimisons le chômage, notre société contribue à porter et valoriser de fausses idées autour de difficultés de recrutements, de « fainéants profiteurs » alors qu’en réalité 43 millions de français ont été inscrit en recherche d’emploi ces vingt dernières années et que selon notre ministre du Travail (juillet 2022) le nombre de bénéficiaires du RSA à doublé en 10 ans. Nous sommes 68 millions d’habitants.

Dans la seconde partie vous pourrez consulter une douzaine d’idées que nous recommandons de mettre en œuvre et de développer le plus vite possible. Vous verrez qu’il s’agit d’idées qui ne coûtent pas forcément cher notamment au regard des bénéfices qu’elles apportent. Parfois elles ont déjà existées : le scoutisme pour pallier aux difficultés d’éducation. Il a y aussi d’importantes économies possibles à réaliser pour tous les contribuables.

Trois petites histoires pour mieux connaître notre paradigme.

Des histoires à lire, peut-être pour les plus sceptiques d’entre nous, pour lesquels la nécessité d’innover et de changer notre regard n’est pas facile à admettre. Les deux premières concernent l’évolution des métiers, la troisième concerne la bicyclette et les cyclistes, un sujet central et national de discussions aujourd’hui !

Première histoire : un passé révolu. Il faut savoir admettre que la vie change.

« Je me revois adolescent empruntant des cassettes vidéo pour mon magnétoscope, mon premier film enregistré a la télévision (un épisode de la série Amicalement Vôtre). Puis il y a eu les CD Compact disques, les magasins ont changé leurs produits, il y a eu l’apparition des premières consoles de jeux et des jeux vidéos (Atari Amstrad…) Aujourd’hui on télécharge des films, on regarde et on écoute en streaming« .

‘Dans notre pays, et dans d’autres aussi, tout était organisé autour de l’industrie. Il y a une quarantaine d’années l’industrie à commencé à se délocaliser dans d’autres pays. D’abord progressif le mouvement s’est accéléré depuis 20 ans. Bien sûr il reste quelques industries localisées mais beaucoup moins. Notre économie s’est alors développée autour du commerce, du transport et de la logistique. Il fallait bien stocker un peu et livrer les produits manufacturés dans d’autres pays. Et puis Internet est apparu et avec, le commerce en ligne s’est développé au détriment des magasins et du commerce… ( Extrait du livre 11 idées pour améliorer votre vie quotidienne à Tours et en Touraine)

Deuxième histoire : l’emploi du futur. La prospective se nourrit de l’approche systémique.

Plus récemment, l’Intelligence Artificielle est venue faciliter la réalisation de tâches dans les domaines de la communication et de la comptabilité, l’impact sur ces métiers va se produire dans les prochaines années et se traduire par la disparition d’emplois. En Touraine nous avons peu d’emplois industriels… lorsque vous souhaitez créer un site Internet, réaliser des opérations comptables ou financières, appeler un service technique à distance, faire relire un ouvrage ou faire réaliser la première page d’un manuel, imprimer des documents, des affiches, des cartes de visites etc. vous êtes de plus en plus souvent en relation avec des entreprises à distance, situées parfois dans d’autres pays qui proposent des conditions financières bien plus intéressantes que celles proposées par des entrepreneurs situés en France. Voir le site COMEUP . Il s’agit de protéger ces emplois, notre manuel recommande aux mairies de faire plus appel aux entrepreneurs individuels.

Troisième histoire : Un présent difficile. « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée » et le développement des pistes cyclables en ville est la chose la moins bien partagée.

Le vélo est sujet de polémiques importantes, il contribue à faire diminuer la circulation automobile, alors qu’il y a des automobiles partout. Le bon sens pourrait nous faire penser qu’il faut changer les habitudes et les comportements mais progressivement, sans brutalité. Malheureusement ceux qui utilisent leur véhicule pour se rendre à leur travail ou encore ceux qui souhaitent l’utiliser pour aller dans des magasins ou à des rendez-vous en ville, sont pris en otage dans les bouchons. Les piétons râlent car les cyclistes roulent parfois sur les trottoirs ou sur les rues piétonnes ou encore ne s’arrêtent pas aux feux ou se glissent entre les véhicules ne manquant pas d’effrayer certains. Le nombre d’accident explose, la sécurité fait défaut, cela devient presque une guerre entre les piétons, les cyclistes et les automobilistes. Alors que le tourisme pourrait devenir une ressource importante pour la ville de Tours, il n’est pas certain que les touristes automobilistes empêchés de circuler choisissent notre ville comme étape, ils risquent bien de passer de Chaumont-sur-Loire ou Chenonceau directement en Anjou… Il est donc utile de penser et de mettre en place une réglementation, une immatriculation visible pour les bicyclettes, de faire respecter l’interdiction de circuler sur son vélo sur les trottoirs et dans les rues piétonnes, d’aménager des places de stationnement pour les voitures etc. Le vélo c’est super bien sûr, mais est-ce aujourd’hui raisonnable pour un parent d’encourager ses enfants à utiliser ce mode de transport…

La construction de l’idée

A l’origine des idées, il ya quelques données et souvent des discussions qui facilitent une analyse, un autre paradigme, une autre façon de voir

Nous pouvons imaginer ce que sera le monde de demain en exploitant les informations, les données du monde d’aujourd’hui. Le monde d’aujourd’hui résulte des décisions prises (ou pas) ces dernières décennies. Ce sont les décisions que nous prenons aujourd’hui qui vont nous permettre d’imaginer à quoi ressemblera notre vie dans 10 ou 20 ans. Pour nous aider à imaginer, il peut-être intéressant de lire les recommandations proposées il y a 10 ans. Vous allez pouvoir les lire dans cette première partie.

Première partie / Identifier des idées. Il s’agit d’explorer les informations passées ( comme celles de l’article suivant : les 8 ambitions pour la France en 2025) et les données pour identifier des lacunes, des possibilités et des perspectives. Mais ne sous-estimons nous pas certaines données ?

Un exemple de sous-estimation des données :

Des informations de 2015 qui fixent des objectifs pour 2025 : ont-ils été atteints ?

« Pour améliorer le bien être et le « vivre ensemble », le rapport France Stratégie pointe l’objectif cardinal de l’emploi, afin de remettre la France dans le premier tiers des pays européens en ce domaine ». (…) « le rapport France Stratégie établit les grands objectifs de la nation à l’horizon 2025 (« fixer des directions et énoncer des objectifs ») : créer une démocratie de la confiance pour retisser notre lien social et réconcilier les citoyens avec les institutions politiques ».

Deuxième partie / Accepter la réalité, ne pas faire l’autruche et refuser de voir.

Plus de 300 couverts ont été dressés dans la cour Ockeghem de la place Châteauneuf à Tours, mardi 24 décembre 2024, pour accueillir les personnes isolées à l’occasion d’un grand repas de Noël chaleureux et convivial.

Les regards s’éclairent d’un éclat enchanté à l’approche des petits fours, mardi 24 décembre. Les habitués connaissent la qualité du repas organisé chaque Noël par le Secours catholique (1) depuis quatorze ans. D’autres ont l’agréable surprise de découvrir de nouvelles saveurs.

« Je ne sais même pas par où commencer », sourit un jeune homme, venu avec l’association Utopia 56 – une association d’aide aux réfugiés et aux étrangers en situation irrégulière. Sans cette initiative solidaire, rien ne lui assurait d’avoir un repas chaud à l’occasion du réveillon de Noël : « Tout est très bon. Cela fait du bien. »

Lutter contre l’isolement et la solitude

Depuis quelques années, la cour Ockeghem de la place Châteauneuf à Tours (Indre-et-Loire) accueille cet événement festif. Au total, près de 300 couverts ont été installés cette année. « Au départ, le repas était à destination des gens de la rue, mais il s’est élargi aux personnes isolées au fil des ans », explique Brigitte Bécard, bénévole au Secours catholique.

« Tout va bien ? Vous ne manquez de rien ? », s’enquièrent les bénévoles auprès de leurs convives à la mine radieuse, en dépit de la pluie persistante. « C’est magnifique ce qu’ils font. C’est beau de consacrer autant de temps aux autres, même le soir de Noël », s’émeut une retraitée, les yeux brillants.

Toutes les générations et tous les milieux sociaux se mêlent autour des longues tables recouvertes de larges nappes rouges, tandis qu’un orchestre improvisé interprète des chansons de Noël. « Je viens chaque année. C’est un moment important pour moi. Je sais que je ne passerai pas Noël tout seul », confie un homme d’une cinquantaine d’années, sans domicile fixe.

(1) Avec le soutien de La Barque, la Croix-Rouge, la Ville de Tours et le CCAS.

Le maire est seul chargé de l’administration, même s’il peut, sous sa surveillance et sa responsabilité, déléguer par arrêté une partie de ses fonctions à un ou plusieurs de ses adjoints et à des membres du conseil municipal.

La création d’un conseil des sages peut-être un bon moyen de s’entourer d’avis, même s’ils sont simplement consultatifs.

Notre parlement prévoit au niveau national diverses consultations auprès d’autorités qui n’ont pas de force obligatoire.

Ainsi les avis du Conseil d’État sont consultatifs, ce sont des analyses et des préconisations juridiques indépendantes que le Gouvernement, les députés et sénateurs sont libres de suivre ou non. Au travers de sa mission consultative, l’Autorité de la Concurrence formule des recommandations aux pouvoirs publics (Gouvernement, Parlement) dans le cadre de l’élaboration de projets de texte (lois, décrets), de la préparation de réformes ou d’une réflexion face à une situation de crise.

La création d’une mutuelle solidaire peut s’avérer légitime pour les petits revenus notamment dans les pays qui voient leur population de bénéficiaires des minimas sociaux augmenter constamment et lorsque le salaire minimum ne permet plus de faire face aux augmentations de la TVA.