En lisant récemment un article du site Internet la Délégation Catholique pour la Coopération, j’ai noté le paragraphe suivant qui m’impressionne beaucoup
“ « Wénak ? » « Chou Esmak ? » Voici deux questions typiquement libanaises qui ne demandent pas seulement « D’où viens-tu ? » Et « Comment t’appelles-
tu ? » mais qui demandent également de quelle religion es-tu ? ou de quel clan es-tu ? En effet, à partir de la ville d’où je viens et de mon nom de famille, il
est possible de déterminer mon appartenance religieuse et même le parti politique pour lequel je vais voter !”
Un festival des religions pourrait être un bon moyen de concilier identité et convictions ? Et rappeler que la laïcité est le ciment social ?
La religion est souvent source de conflits et de difficultés. Ne doit-on pas essayer de trouver une organisation qui les valorise au profit du mieux vivre
ensemble ? La mairie pourrait organiser un grand évènement annuel pour fêter, partager et faire connaître nos différences et nos croyances mais aussi nous rappeler à la modestie et à la modération. Si les religions sont les membres du corps, alors les membres sont importants mais sans tronc pour les relier et les faire vivre, ils n’existent pas et servent à rien. La laïcité pourrait être ce tronc qui les rassemble et les protège et leur rend leur utilité.
Le couvent des Minimes, abandonné sur la commune de la Riche, pourrait devenir le lieu du festival des religions. Les conférences, les animations et
expositions qui seraient présentées pourraient contribuer aux recettes pour financer la rénovation du bâtiment.
Un festival des religions à Tours, un évènement international majeur pour l’emploi et le tourisme qui pourrait faire rayonner la ville
Il serait également possible d’y développer l’idée d’un hôtel-restaurant pour Sans Domiciles Fixes. Peut-être même que les apprentis et les compagnons de
Tours en formation, accepteraient de rénover le bâtiment. C’est une bonne idée de travailler sur un chantier grandeur nature ! Nous pourrions peut-être même
identifier un donateur pour financer l’achat des matériaux de construction. Ce donateur deviendrait célèbre car un festival des religions, cela peut faire venir
pas mal de visiteurs de pas mal de pays. Il me semble même que c’est moins coûteux et moins risqué que d’organiser le déplacement de chefs d’État.
Tours ville de Saint-Martin, ville du festival des religions ? Les ressources pour l’économie de la ville pourraient être considérables.
Mais je reconnais que la création d’un tel festival ne fait pas l’unanimité. Peut-être devrions nous en discuter lors de la prochaine assemblée citoyenne qui sera proposée par la mairie ?
