L’ENVIRONNEMENT BÂTI ET NATUREL EN MILIEU URBAIN

Bonne balade sur cette page qui rassemble quelques idées, quelques histoires d’alliances entre ces deux environnements au profit de la qualité de vie.

Un programme d’accompagnement à l’accession à la propriété en location-achat pour les petits revenus et bénéficiaires du RSA en contrepartie de la participation bénévole des futurs propriétaires à la gestion des affaires de la cité.

Dans cette première proposition, il s’agit soit de construire un nouveau quartier dans la cité, soit de repeupler une petite cité qui se désertifie. Dans la première idée, à Tours, nous pouvons imaginer un ensemble de petites habitations avec jardins dans un parc paysager à la place du projet prévu place Saint-Paul. Il s’agit alors de remodeler le terrain pour lui donner des formes, puis d’aménager un espace de maisons habitées entre lesquelles le citadin se balade à pied ou à vélo. Ce type de construction nécessite un espace important qu’il n’est pas très difficile à trouver lorsque l’on s’éloigne de l’hyper centre de la ville. A la Riche, il existe encore une belle parcelle non construite entre le jardin botanique et le Super U. Le sud du quartier Giraudeau présente pas mal d’espaces à construire ou de veux bâtiments et entrepôts à réaménager le long de la voie ferrée ou du boulevard Louis XI et au début de celui de Winston Churchill.

 Rue du Capitaine Pougnon à Tours près de la place Rabelais

Pour 20 ou 30000 euros (et parfois moins) il est possible d’acquérir une petite maison dans une petite ville qui se désertifie, en Touraine et pas loin de Tours. La mairie pourrait se porter caution auprès du banquier, même avec le RSA pour seul revenu, vous pourriez rembourser le prêt d’achat de votre maison ou l’acquérir en location achat. Imaginez vous dans un lieu calme ou vos enfants peuvent partir à l’école à bicyclette sans danger. Et si vous changez d’avis ? La mairie vous propose de revenir dans un appartement similaire à celui que vous occupez actuellement.

Une maison à construire soi-même ou à rénover a la périphérie de la ville. Il s’agit alors d’un espace rendu constructible sur lequel va étre construit une maison à ossature bois, (genre chalet en bois) ou un bâtiment abandonné. Le village vacances abandonné de Ballan-Miré pourrait être un piste qui profiterai en premier aux petits revenus de cette ville. Les deux possibilités nécessitent une participation active, du futur propriétaire qui rénove lui-même. Il est aidé pour y parvenir et s’engage à contribuer bénévolement quelques heures de temps aux frais de gestion et d’entretien de la copropriété.

A Tours, de petites habitations avec jardins dans un parc paysager à la place du projet prévu place Saint-Paul ?
Une histoire des jardins ouvriers, un film ARTE de 50 minutes

« Pas besoin d’embaucher d’architecte ou d’urbaniste », dit la mairesse de Toronto, Olivia Chow, qui propose aux résidents des plans gratuits préapprouvés pour quatre types de maisons de jardin et de ruelle afin de s’attaquer à la pénurie de logements dans la Ville Reine.
Les quatre modèles proposés de minimaisons vont du studio à un appartement de deux chambres à coucher.
Les résidents intéressés n’auront plus qu’à trouver un entrepreneur en construction, qui demandera un permis de construction à la Ville, explique la mairesse Chow. C’est plus simple, plus rapide et moins cher, explique-t-elle.Depuis 2022, il n’y a que 114 maisons de jardin qui ont été construites à Toronto, et 166 maisons de ruelle depuis 2018, admet-elle.
La mairesse souligne qu’une minimaison peut servir à héberger des beaux-parents ou des enfants adultes ou être louée à une jeune famille, par exemple.
La Ville promet aussi d’ajouter des services en ligne pour l’approbation plus rapide de permis d’habitation, en plus d’approuver automatiquement à l’avenir les plans de différentes structures conçus par un ingénieur professionnel.

L’Association est dirigée par un conseil d’administration formé de dix membres bénévoles élus qui se réunissent trois à quatre fois par année ( les règlements de l’Association spécifient un minimum de deux réunions par année ).

Une assemblée générale de tous les membres a lieu une fois l’an. En cas de nécessité, une assemblée spéciale peut être convoquée par le président de l’Association ou le Conseil d’administration de l’Association.

S’inscrivant dans un mouvement urbanistique démarré en Angleterre au tournant du 20esiècle, elle avait pour objectif de désengorger les centres-villes en offrant un logement salubre où il fait bon vivre.

Le projet initial incluait notamment un centre commercial, une piscine publique, une église et plus de 600 maisons, dans le quadrilatère formé des rues Viau, Dickson et Sherbrooke et du boulevard Rosemont.

Pour diverses raisons, seules 167 maisons et une école verront finalement le jour, entre 1942 et 1947.

En mettant les pieds dans la Cité-Jardin, j’ai eu l’impression d’entrer dans un Nouveau Monde. Parmi les grands arbres matures, on remarque qu’il n’y a que deux types de propriétés: des maisons «canadiennes» et d’autres de style «chalet suisse».

La Mouzaïa est le nom d’un quartier de villas situé dans le XIXe arrondissement de Paris. La rue de Mouzaïa, qui lui a donné son nom, tout comme les rues David-d’Angers, du Général-Brunet, la place du Rhin-et-Danube, est née dans les années 1875 du projet de bâtir, sur les terrains des anciennes Carrières d’Amérique, un marché aux chevaux et aux fourrages. On a évoqué dans un précédent article (voir La première urbanisation des Carrières d’Amérique) l’origine de ce projet, les conditions de sa mise en œuvre, l’échec final de la Société des marchés aux chevaux et aux fourrages de Paris, mise en liquidation le 20 août 1879.

L’immense parc de Tantolunden au sud-ouest de l’île de Södermalm, près de Zinkensdamm et Hornstul, est un parfait exemple de l’harmonie qui règne entre la vie urbaine et la nature abondante à Stockholm. Le temps d’une promenade dépaysante, ce parc dominé par de grands rochers nous plonge au cœur d’une tradition bien suédoise : les lotissements de jardins, dit jardins ouvriers ou familiaux, et leurs adorables petits cottages en bois. Un vrai plaisir de déambuler entre les sentiers pour admirer ces petites constructions nichées entre les arbres et les superbes potagers. Les villages de Hobbits ne sont pas que des créations de l’imagination de Tolkien ou de Peter Jackson !

Le parc de Tanto, comme le surnomme les locaux, fut conçu en 1885 par l’architecte paysagiste suédois Alfred Medin (1841-1910). À partir de 1910, une centaine de jardins ouvriers fleurissent le long des pentes de la colline du parc dans le cadre d’une politique urbaine attribuée à la sociale-démocrate et féministe suédoise Anna Lindhagen. Basée sur le modèle danois de Copenhague, cette initiative répond à plusieurs problématiques urbaines : impératifs de santé publique et volonté de subvenir à des pénuries de nourriture.

Si la ville est d’ordinaire perçue comme un espace hostile à la nature, Stockholm fait véritablement exception avec ses parcs foisonnants, ses jardins enchanteurs et ses zones naturelles qui recouvrent 40 % de sa superficie. Dans de nombreux parcs de la capitale suédoise, les Stockholmois cultivent leur petit coin de bonheur grâce à l’existence de lotissements de jardins dont les origines remontent au siècle dernier. C’est le cas de la majeure partie du sud-ouest de l’île de Södermalm, couverte de charmants jardins ouvriers et de petites parcelles de terre verdoyantes. Direction le parc de Tantolunden pour une balade bucolique et insolite sur cette colline qui domine le lac Mâlaren !

Une émission d’ICI Touraine à réécouter

Longtemps oubliées et désertées, les zones rurales européennes cherchent un second souffle. De la Toscane à la Camelie, des hameaux désertés rouvrent des écoles, des bars deviennent maisons de services, et des maisons abandonnées,données trouvent de nouveaux occupants. Face au déclin démographique, des maires, des artisans et des familles inventent d’autres façons de vivre et de travailler au grand air.

Portugal.

« Depuis plusieurs décennies, le Portugal est confronté à un contraste marqué entre le développement du littoral et celui de l’extérieur des terres qui stagne ». relève dans Expresso, l’économiste Hugo Condesa.

Italie.

Jusqu’à 100000 euros pour acheter ou rénover une maison, à condition d’y vivre ou de la louer : telle est l’offre de la province de Trento, dans le nord de l’Italie, pour repeupler 32 communes de moins de 2000 habitants en zone montagneuse. Un projet ambitieux, mais pas unique. En Calabre, région la plus pauvre du Sud, les autorités proposent 5000 euros pour s’installer dans 88 villages situés à plus de 300 mètres d’altitude, à condition de déménager sous quatre-vingt-dix jours et d’y rester cinq ans, rapporte La Repubblica. Ailleurs, d’autres initiatives fleurissent : en Ombrie, des maisons en bois louées 300 euros à de jeunes couples ; en Sardaigne, un bonus mensuel de 600 euros pour les familles jusqu’aux 5 ans de l’enfant ; certaines communes offrent même des bons d’achat aux nouveaux arrivants. Tout est fait pour inverser l’exode rural. Et la stratégie semble porter ses fruits : selon IL Messaggero, entre 2019 et 2023, le solde migratoire des communes de montagne est redevenu positif, avec 100000 habitants supplémentaires, surtout dans les régions du centre et du nord du pays.

Scandinavie.

Au Danemark, « le plus cultivé des pays d’Europe » selon Altinget, avec 60% de terres réservées aux céréales, les autorités veulent désormais rendre la campagne à la nature. A la fin de 2024, gouvernement et opposition ont uni leurs forces pour convertir 15% des terres agricoles en forêts et zones naturelles d’ici à 2045, avec plantation prévue d’un milliard d’arbres. En Suède et en Finlande, la forêt abonde, parfois jusqu’aux portes des villes. Plus on monte vers le nord, plus la nature reprend ses droits. Mais l’industrie du bois, avide, multiplie les coupes rases pour fournir les usines à papier. « Quelque chose ne va vraiment pas », s’inquiète Dagens Nyheter face à cette dérive. Tour près, en Norvège, pays étiré du sud au nord, l’équilibre entre Oslo et les campagnes reste un défi politique. Pour soutenir les zones rurales, crèches à prix réduit, ferrys gratuits et commissariats rouverts ont vu le jour. Malgré cela, les villages blottis entre fjords et montagnes se vident lentement, observe Afenposten.

6 réflexions sur “L’ENVIRONNEMENT BÂTI ET NATUREL EN MILIEU URBAIN”

  1. Ah, les municipalités et leurs idées bien intentionnées ! Laissez-nous donc imaginer les futures chalets canadiens à Ballan-Miré, ou les résidents de Toronto saffairant joyeusement à找 un entrepreneur tout en promettant des bénévoles pour la copropriété. Quelle romance ! Mais où est le défi ? La mairesse de Toronto assure que cest plus simple, plus rapide et moins cher, alors pourquoi pas essayer de rénover le village vacances abandonné de Ballan-Miré avec un RSA ? Après tout, limportant nest pas la logique, mais lambition municipale ! On y trouvera sans doute des sentiers pour admirer ces charmantes constructions, un vrai Nouveau Monde pour les amoureux des idées utopiques.

  2. Cest touchant que la mairie de Tours se propose comme caution pour un prêt RSA, mais quen même temps, elle nous imagine déjà dans un lieu calme, loin des dangers de lécole à vélo ! Pourtant, si on change davis, hop, on retourne dans un appartement similaire à celui que lon occupe déjà. Quelle flexibilité ! Et puis, rénover soi-même ou construire une maison en bois comme un chalet… Quelle aventure ! Heureusement, il faut juste sengager à contribuer bénévolement quelques heures… Ça me fait penser aux maisons de jardin de Toronto, plus simples et rapides à construire, mais qui risquent de remplir la ville de petits beaux-parents ou de locataires. Bref, on a le choix entre le rêve de la Cité-Jardin ou le rêve suédois de Tantolunden, mais attention, la participation active est de rigueur, et lengagement bénévole, cest un must !

  3. Hélas, ces initiatives, si prometteuses à Toronto ou dans les Cité-Jardins dantan, restent des vains rêves ici ! Loptimisme de la mairesse Chow sur la facilité de construire ou rénover semble dépassé. Pour notre village désertifié, même la mairie, bénévole et aidante, a du mal à trouver des idées solides, surtout quand on parle de maisons canadiennes ou de chalets suisses dans des projets qui ne voient pas le jour. On rêve de maisons à ossature bois ou de réutiliser des villages vacances abandonnés, mais la participation active et la contribution bénévole pour les frais de gestion risquent de rester des vœux pieux. Laissez-nous espérer un jour un plan gratuit préapprouvé, même sil sagit dun bungalow ou dun chalet !

  4. Le simple fait de “payer pour venir” ne suffit pas si les emplois ou services ne suivent pas.
    Trois exemples internationaux d’accompagnements en faveur des territoires moins urbanisés

    1/Japon : « Regional Revitalisation » et incitations à quitter les grandes métropoles
    2/Italie : Multiples dispositifs dans les petits villages et zones rurales
    3/Irlande : Relocalisation, infrastructures numériques et hubs de télétravail

    Japon, un accompagnement financier : « Regional Revitalisation » et incitations à quitter les grandes métropoles
    Le Japon connaît depuis plusieurs années un fort vieillissement et une déprise démographique dans les zones rurales, tandis que les grandes métropoles (Tokyo notamment) sont saturées. Le gouvernement japonais propose aux familles qui quittent la grande région de Tokyo des incitations de l’ordre de ¥ 1 million (≈ 7 500 USD) ou plus par enfant pour s’installer en zone rurale. Il existe aussi des programmes de « relocalisation » (appelés « U-turn / I-turn ») destinés aux citadins ou aux étrangers souhaitant déménager vers des villes/régions rurales.
    L’accompagnement est financier mais conditionné (ex. s’installer, rester plusieurs années, travailler localement). Le programme associe relocalisation + dynamisation économique (création d’entreprise ou télétravail) + logement ou réhabilitation.
    Le défi est placé sur le long-terme, il s’agit de changer la dynamique d’attractivité, les mentalités plutôt que « simplement payer pour venir.

    Italie un flux très ciblé vers des zones spécifiques : Multiples dispositifs dans les petits villages et zones rurales
    Plusieurs régions italiennes font face à la dépopulation de leurs villages (ex : dans le sud, zones de montagne ou îles) et cherchent à attirer de nouveaux résidents, souvent jeunes ou entrepreneurs. Des programmes « maison à 1 € » dans des villages abandonnés, en échange d’engagement de rénovation et d’habitation. Dans certaines régions (Calabre, Sardaigne), des subventions de l’ordre de €15 000 à €30 000 pour ceux qui s’installent dans des petits villages et, parfois, lancent une activité.
    Le modèle met l’accent sur la revitalisation locale : l’habitat, le tourisme, la petite entreprise. Cela suscite l’attention parce que c’est concret, médiatisé, et assez « visuel » (vie de village, prix ultra-attractifs). Les candidats doivent souvent accepter de rénover des maisons parfois délabrées. Le succès dépend fortement du contexte local (infrastructures, services, transport). Ce n’est pas simplement un “exode urbain” massif : il s’agit plutôt de flux très ciblés vers des zones spécifiques.

    Irlande, un transfert conditionné par l’existence d’un emploi: Relocalisation, infrastructures numériques et hubs de télétravail
    L’Irlande, comme d’autres pays d’Europe, s’efforce de lutter contre le déséquilibre entre les grandes villes (ex : Dublin) et les zones plus rurales ou périphériques. Le plan « Rural Future plan » qui prévoit des subventions de relocalisation, des incitations fiscales, et la création de hubs de télétravail (conversion de bâtiments existants dans des zones rurales pour accueillir des travailleurs à distance). Le gouvernement investit dans la connectivité numérique et le renforcement des services pour rendre les zones rurales plus attractives pour les travailleurs à distance. On voit que l’accent est mis non seulement sur l’incitation à venir, mais sur les conditions d’installation (internet haut débit, services, coworking). Cette approche correspond assez bien à une logique d’« exode urbain partiel » ou de « choix de vie hors grande métropole ». Le transfert effectif dépend de l’existence d’un emploi viable, ou du télétravail, ce qui reste un filtre important.
    Même avec des incitations, il faut maintenir l’attractivité des zones (éducation, santé, transport).

    Conclusion
    Le simple fait de “payer pour venir” ne suffit pas si les emplois ou services ne suivent pas.

  5. Ah, ces maires avec leurs plans ! Laissez-nous rêver de maisons canadiennes ou de chalets suisses, surtout quand on promet des bénévoles et des rsa pour tout ! Loptimisme est bon, mais où sont les emplois réels pour faire vivre ces lieux ? Rénover un village vacances abandonné ? Quelle aventure ! Heureusement, il faut juste sengager à contribuer bénévolement quelques heures… Cest bien beau dinviter les gens à payer pour venir, mais sans services et emplois, cest comme offrir un ticket pour un paysage : charmant, mais peu pratique ! Laissez-nous espérer des plans concrets et des vrais projets, pas juste des vœux pieux et des promesses de Nouveau Monde !

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