Entretien avec Hamid Reza SHEIKH

Publié par HebdoTouraine, le 24 mai 2025

Malheureusement, oui. J’ai contacté plusieurs élus, mais le problème ne se limite pas à les convaincre. Beaucoup ne veulent même pas écouter les idées, encore moins les transmettre aux décideurs compétents. Ce qui les attire surtout, ce sont les caméras et les interviews à forte audience. Tant que cette logique ne changera pas, même les discours annuels du président Macron en faveur des entreprises responsables et de la transition écologique resteront lettre morte. C’est bien dommage. Ce projet aurait pu séduire le grand public et recevoir un large soutien. Malheureusement, il est resté au stade de déclaration d’intention. Un projet d’intérêt général et national qui n’a pas reçu le soutien qu’il méritait.

Oui, Stéphane. J’adore apprendre et transmettre, rencontrer des gens et innover dans une approche technologique compatible avec l’écologie. J’ai même forgé un mot pour cela : écotechnologique. C’est l’empreinte de mon entreprise.
J’ai également défini un concept que j’appelle l’ingénierie ergonomique de l’eau, de l’air et de l’environnement, et j’ai réfléchi à une forme de politique quantique dans les rapports sociaux et diplomatiques. Mon objectif, c’est d’agir pour le bien commun et l’amélioration des conditions humaines.

Oui, en 2011. Mon ancien employeur, ne pouvant pas augmenter mon salaire, m’a autorisé à créer mon entreprise en dehors de mes heures de travail. Je travaillais donc le soir et le week-end pour servir mes clients.

Toshiba a cessé la production de ses équipements audio-vidéo. Philips a quitté la France pour s’installer à Taïwan. D’autres marques ont préféré remplacer les produits plutôt que de les réparer. Résultat : le métier de réparateur a été balayé par une vague destructrice. Dans l’électronique, on assiste à un gaspillage massif de ressources naturelles et financières, tout en aggravant la pollution environnementale. Les gens préfèrent jeter plutôt que réparer. Même quand on veut réparer, on se heurte à l’absence de pièces, à leur coût élevé ou à l’obsolescence technique.
C’est ainsi que notre société s’oriente vers la surconsommation. Pour s’en libérer, il faut une volonté collective — qui aujourd’hui, fait cruellement défaut.

Exactement. C’est mon parcours en tant qu’enseignant en lycée et université, mon expérience dans des entreprises réputées comme Pars Electric ou Electronics Service Plus et la création de ma propre société polyvalente AVITEM37 m’ont permis d’acquérir une vision globale de la chaîne production–vente–SAV.
J’ai identifié les maillons faibles : la formation des techniciens et l’approvisionnement en pièces détachées. Ces deux éléments sont fondamentaux pour maintenir un service après-vente performant. Malheureusement, ils sont négligés, ce qui explique le recul de la réparation.

Oui, j’aime profondément la France et son peuple, autant que mon pays natal, l’Iran. Je me sens responsable de contribuer à leur développement. Hélas, la situation politique actuelle en Iran empêche toute action constructive de ma part là-bas. Si mon idée peut aider des personnes en difficulté d’emploi tout en favorisant un monde plus sain, c’est la moindre des choses que je puisse faire.

J’ai présenté cette idée à la mairie et aux représentants de l’État, mais sans réponse. C’est frustrant. L’idée consiste à former les jeunes en recherche d’emploi à récupérer des pièces détachées sur les appareils mis au rebut. C’est une mise en œuvre concrète des principes écologiques au service de l’emploi. Passionné d’écologie, j’ai inventé plusieurs dispositifs de traitement, de dynamisation et de biodynamisation de l’eau. J’aime innover.

Pas vraiment. Dans mon approche, il ne s’agit pas simplement de nettoyer un appareil et de changer les piles. Mon projet va bien plus loin. Il nécessite une organisation, une formation, une coordination entre les recycleries, avec le soutien des collectivités.
Je propose un modèle coopératif où les composants électroniques sont retirés, classés, photographiés, référencés, puis mis en réseau via une base de données commune. On pourrait même garantir la qualité des pièces vendues !

Pour les décideurs, peut-être. Mais moi, j’enseigne et j’agis à mon échelle. Heureusement, malgré le manque d’attention généralisé à la protection de l’environnement, il existe encore des dirigeants et des entreprises qui mettent en œuvre de grandes idées, notamment la direction de GMS Group qui fabrique TV, radio, video projecteur, barre de son etc. Depuis plus d’un an, je collabore en tant que directeur technique avec cette entreprise, qui produit des appareils audio et vidéo sous les marques Schneider et Radiola. Il existe entre nous une volonté commune pour prendre des mesures concrètes et efficaces en matière de responsabilité sociétale des entreprises et de préservation de l’environnement. Notamment dans la réparation de nos produits pour leur donner une seconde vie. Je reste à la disposition de toute association ou collectivité qui souhaiterait lancer des formations, mettre en place des ateliers de réparation dans les centres de recyclage. Ces lieux sont hélas aujourd’hui souvent plus des espaces de destruction que de réparation. Il faut savoir identifier les composants, les tester, les souder. C’est un métier qui s’apprend.

Oui, bien sûr. Il est possible de me joindre par SMS au 06 98 91 97 18 ou par courriel à avitem37@gmail.com.
Peut-être même pourrions-nous lancer une activité subventionnée par l’Europe, avec le soutien d’une commune, d’un département ou d’une région. Ce projet conjugue emploi et écologie à grande échelle.

Hamid Reza SHEIKH. – Fondateur & Gérant – AVITEM37 – 📞 Tel : +33 6 98 91 97 18 – 📍 Adresse : 37000 Tours, France


🌐 Site web : www.avitem37.eu. – Société spécialisée en Recherche, Ingénierie et Commerce

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *