DES IDEES PRATIQUES EN FAVEUR DES MOBILITES

Tours donne l’impression au voyageur qui la traverse pour la première fois d’une ville facile à comprendre. Une ville qui vue du ciel, à l’air d’une arbalète. Les quais de la Loire en forment la corde, les boulevards Beranger et Heurteloup le fût, le pont Wilson, la rue Nationale et l’avenue de Grammont la flèche. Tours, depuis toujours ville-carrefour, s’est établie entre deux cours d’eau tumultueux le Cher et la Loire. De tous temps, le plan des voies de circulation à dû tenir compte de cet environnement fluvial qui contribue largement aux encombrements imposés par notre société. (Le magazine de Touraine n°2 mars 1982)

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L’exemple actuel de la bicyclette permet de mettre en évidence les besoins et les risques qui découlent de son développement. Une réglementation doit exister pour protéger les cyclistes mais elle doit également faciliter la circulation des piétons et des voitures qui constituent aujourd’hui le principal moyen de déplacement familial, social pour se rendre à son travail et économique car utile pour les besoins de la consommation quotidienne. Bien sûr l’objectif du développement des pistes cyclables doit permettre de réduire la circulation automobile, mais ne doit pas se faire au détriment des piétons et des automobilistes qui se rendent à leur travail.

Lorsque le consultant Christoph Hunziker est revenu vivre à Berne avec sa famille, après un an passé au Pérou, il n’a pas fallu plus de 24 heures à son fils de six ans pour apprendre à se rendre au jardin d’enfant tout seul. Le bambin n’a que quelques centaines de mètres à parcourir sur un sentier situé au milieu d’un champ qui passe entre des immeubles d’habitation. Il doit ensuite passer devant l’entrée d’un parking. Ce parcours quotidien est devenu un important rite de passage. «Cela l’a vraiment rendu plus indépendant et plus mature, note son père. Plus responsable aussi.»

En Suisse, tout comme aux Etats-Unis, au Canada et dans quelques autres nations développées, on a l’habitude de voir des enfants marcher seuls dans la rue pour se rendre à l’école et en revenir ou se rendre à la place de jeu, loin du regard de leurs parents. «Pour les enfants, il est positif d’acquérir un maximum d’indépendance», souligne Alexander Renggli, un diplomate qui travaille pour le ministère des Affaires étrangères suisse et a deux enfants qu’il élève à Berne.

Quelles sont les villes françaises les mieux adaptées aux piétons ?

Alors que certaines villes, grandes ou petites, font tout pour rendre la vie plus agréable aux piétons, d’autres au contraire y sont plus hostiles. Si les grands espaces et le calme de la nature restent la quête numéro un des randonneurs, il peut également être agréable de marcher en ville…mais pas partout. Ce mardi 7 août, la Fédération française de la randonnée (FFR) a dévoilé son baromètre des villes les plus « marchables » de France. Établi avec les associations rue de l’Avenir et 60 millions de piétons, en partenariat avec le ministère des Sports, ce classement a été réalisé via un questionnaire adressé à la population de villes et communes de taille différentes. Seules les communes où plus de 40 personnes ont répondu ont pu être intégrées au classement. Certaines villes se distinguent mais le ressenti global des marcheurs au niveau national reste « moyennement favorable ».

Première du classement, Acigné une petite commune d’Ile-et-Vilaine qui obtient une note globale de 15,56. Elle devance une autre ville de la région, Cesson-Sévigné, tandis que Magny-les-Hameaux, Mende, Le Rheu et Guyancourt complètent ce classement. Pour les grandes villes de plus de 200 000 habitants, Strasbourg prend la tête devant RennesNantesLyon et Bordeaux. Des communes que l’on retrouve d’ailleurs régulièrement dans le classement des villes les plus agréables à vivre. Carton rouge en revanche pour Paris et surtout Montpellier et Marseille, notées E et G (climat marche très défavorable) en bas du classement.

Parmi les villes moyennesChambéry, Bourges, Vannes ou Vincennes tirent leur épingle du jeu.

La brigade VTT de la police municipale de Bordeaux organisait un contrôle des vélos, VAE et engins de déplacement personnels motorisés (EDPM), mardi 1er avril dans le centre-ville. Ces opérations ont fortement augmenté ces derniers mois et vont encore s’étendre, promet la municipalité.

C’est le revers de la médaille des mobilités dites douces. En ville, le ballet des cycles mécaniques, vélos à assistance électrique (VAE), trottinettes et autres engins de déplacement personnels motorisés (EDPM) enfle régulièrement. D’après le baromètre des mobilités de la Métropole, le trafic cycliste à Bordeaux (intra-boulevards) a augmenté de 43 % depuis 2019, de 7 % pour 2024. La même année, l’utilisation des services de free-floating électrique (pour la moitié, des trottinettes) progressait de 9 % Mais les conflits d’usage, conduites à risque, incivilités, infractions… et verbalisations s’envolent aussi.

C’est le message que veut faire passer la Ville, à l’occasion d’un contrôle opéré ce mardi 1er avril par la brigade VTT de la police municipale de Bordeaux. Une opération ordinaire, dont le nombre a fortement augmenté ces derniers mois et qui sera encore plus fréquente demain, expose Marc Etcheverry, adjoint à la sécurité et maire de quartier de Bordeaux centre.